Depuis la fin 2021, il semble que le monde ait commencé à apprendre à vivre et à faire des affaires avec la Covid-19. La Banque Mondiale indique ainsi que certaines économies émergentes du continent africain connaissent de nouveau une croissance importante, de l’ordre de 6,3%, tandis que les pays les plus pauvres connaissent une légère hausse.
« Des économies qui dépendent des ressources naturelles comme le Nigeria et l’Angola pour leur pétrole, la Zambie pour le cuivre, et le Ghana pour l’or, pourront aider à relever le défi économique actuel et à redresser l’économie », estimeCourage Martey, un économiste ghanéen.
L’insécurité, mauvaise pour les affaires
Malgré la présence des opportunités de développement sur le continent, l’insécurité freine encore la reprise de l’économie. « Nous devons tenir compte de la sécurité qui est primordiale au développement et à la croissance du commerce », explique Louis Yaw Afful, expert en commerce intra-africain.0 seconds of 0 secondsVolume 90%Écouter l’audio01:51
La Zlecaf, un outil prometteur
Pour l’instant, le commerce entre les pays africains reste faible, estimé à 18% de l’ensemble, selon la Banque Mondiale. Mais Louis Yaw Afful estime que l’existence de la Zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, devrait renforcer les échanges commerciaux entre pays :
« Pour ce qui est de la Zlecaf, il faut savoir que les règles se mettent déjà en place. Cela veut dire alors que les taxes douanières tomberont pour les pays qui ont ratifié cet accord. Ce sera donc un encouragement pour la production intérieure de l’Afrique, la consommation du produit localement manufacturé, ainsi que pour l’exportation intra-africaine. »
L’Afrique subsaharienne a connu en 2021 une croissance économique estimée à 3,5%. Les prévisions pour 2022 sont légèrement supérieures, avec 3,7%.
Source: Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée