Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été interpellé jeudi par la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
C’est sur les coups de 11 h 45, heure de Libreville, qu’Ike Ngouoni Aila Oyouomi, porte-parole de la présidence et conseiller politique en charge de la communication auprès du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba (ABO), a été interpellé par des éléments de la Direction générale des services spéciaux (DGSS), comme l’a confirmé son avocat à Jeune Afrique.
À l’heure où nous écrivions ces lignes, ce proche de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’ABO, était toujours interrogé dans le cadre d’une opération de police lancée il y a plus d’une semaine et ayant conduit à l’interpellation de plusieurs cadres d’entreprises publiques, parapubliques et d’établissements bancaires.
« Allure de règlement de comptes »
Parmi les autres personnes arrêtées et interrogées, plusieurs proches de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga (BLA), et de son Association des jeunes émergents volontaires, comme Ismaël Ondias Souna, ancien directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), et Renaud Allogho Akoue, ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS)
Dans l’attente des suites de l’enquête, les avocats des interpellés ont fait part de leurs inquiétudes quant à son déroulement. « Nous interpellons le gouvernement et les autorités judiciaires sur les risques de discrédit qui pèsent sur ces enquêtes qui prennent l’allure de règlement de comptes », ont-ils déclaré dans un communiqué dont Jeune Afrique a eu copie.
Source: Jeune Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée