Le barrage de la Renaissance sur le Nil, un projet qui fait grincer des dents

Ethiopian workers construct on March 31, 2015 the Grand Renaissance Dam near the Sudanese-Ethiopian border. Ethiopia began diverting the Blue Nile in May 2013 to build the 6,000 megawatt dam, which will be Africa’s largest when completed in 2017. The leaders of Egypt and Ethiopia promised on March 24 to boost cooperation on the Nile river and turn a page on a long-running row over Addis Ababa’s controversial dam project. Egypt, heavily reliant for millennia on the Nile for agriculture and drinking water, feared that the Grand Renaissance Dam would decrease its water supply. AFP PHOTO / ZACHARIAS ABUBEKER (Photo by ZACHARIAS ABUBEKER / AFP)

Les représentants de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan sont à Washington pour une réunion ministérielle. Une rencontre pour évaluer les résultats des négociations au sujet du grand barrage de la Renaissance (GERD). 

Le projet de méga-barrage sur le Nil bleu, lancé en 2011 par l’Ethiopie pour un montant de quatre milliards de dollars, vise à construire le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, avec une capacité de production de plus de 6.000 mégawatts. Mais il suscite des tensions régionales, en particulier avec l’Egypte. 


Avec près de 100 millions d’habitants, l’Egypte dépend  à 90% du Nil pour son approvisionnement en eau et dit craindre les impacts d’une telle initiative, notamment sur son économie. 
Franck Galland est chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique et président d’Environmental emergency & security service. Egalement auteur de « Le grand jeu : chroniques géopolitiques de l’eau », il estime que les tensions liées au barrage de la Renaissance sont historiques mais également géostratégiques.

Source: Deutsche Welle/Lhi-tshiess Makaya-exaucée

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Tribune d'Afrique

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