La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a démenti les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux depuis le 15 avril sur d’éventuelles modifications apportées à la gamme actuelle des billets de banque de son émission en circulation qui demeurent valides.
La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a rendu public samedi un communiqué dans lequel elle informe le public que des messages frauduleux qui lui sont imputés sont diffusés sur les réseaux sociaux tendant à faire croire à l’existence « de faux numéros de série sur les billets de 10 000 Fcfa et 5 000 Fcfa » et de différences sur les dimensions de ces billets.
Le contenu du faux message annonce que « La BCEAO porte à la connaissance des banques, des institutions financières, des commerçants et des populations du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo qu’il lui a été donné de constater la circulation de faux numéro de série sur les billets de 10.000 et 5.000 francs CFA de même que les mesures sur la largeur et la longueur de ses billets ne sont plus les mêmes. Par conséquent, la BCEAO invite les populations des différents pays membres à ne plus accepter les coupures de 10.000 et 5.000 F CFA portant sur les numéros de série A, N S et T. Elle vous invite à plus de vigilance dans vos transactions ».
La Banque dément formellement être à l’origine de ces informations « malveillantes » et précise qu’elle n’a apporté « aucune modification à la gamme actuelle des billets de banque de son émission en circulation qui demeurent valides ».
La BCEAO a profité de cette occasion pour rappeler à la plus grande vigilance, en demandant aux populations de ne se référer qu’aux seules voies de communication officielles usuelles de l’Institut d’émission.
La banque sous-régionale a révéléa par ailleurs « se réserver le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les Etats membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA)».
Source: La Tribune Afrique/Mis en Ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée