L’Algérie entame un déconfinement progressif. Si certains commerces et entreprises peuvent rouvrir depuis dimanche, le confinement partiel est toujours en vigueur. Les écoles et les mosquées restent par exemple fermées et le couvre-feu mis en place dans plusieurs villes est maintenu.
Une partie des commerces a commencé à rouvrir dimanche 7 mai en Algérie dans le cadre de l’assouplissement des mesures prises pour lutter contre le coronavirus, le confinement partiel restant en vigueur dans la majeure partie du pays jusqu’au 13 juin.
La « feuille de route » du gouvernement dévoilée jeudi prévoit une opération de déconfinement « progressive, flexible et adaptée à la situation épidémiologique » avec une reprise d’une partie des activités commerciales.
Sont notamment autorisés à ouvrir dès dimanche les agences de voyage, les agences immobilières, les entreprises du secteur du BTP, les coiffeurs pour hommes (pas pour femmes), les artisans, les fast-food (uniquement la vente à emporter), les galeries d’art, les boutiques de sport, de jeux et de jouets ainsi que les pâtisseries.
Par ailleurs, tous les commerçants sont tenus de respecter de strictes mesures de prévention.
Un déconfinement en deux temps
La seconde phase du plan de déconfinement, qui doit débuter le 14 juin, concernera d’autres activités comme les déplacements en taxi ainsi que la restauration.
Fin mai, le gouvernement a reconduit le confinement partiel à domicile jusqu’au 13 juin dans 44 des 48 wilayas (préfectures) d’Algérie et l’a totalement levé dans les quatre autres préfectures, dont trois dans l’extrême sud désertique du pays.
Les mesures de confinement se traduisent par un couvre-feu de 17 h à 7 h (16 h-6 h GMT) dans les 16 wilayas les plus touchées, dont Alger et Oran, et de 19 h à 7 h dans les autres.
Les écoles et mosquées toujours fermées
La fermeture des établissements scolaires et universitaires, des stades, des mosquées et des salles des fêtes reste en vigueur.
Depuis le 19 mars, les autorités ont interdit les regroupements et suspendu tous les moyens de transport en commun publics et privés à l’intérieur des villes et entre les provinces, ainsi que le trafic ferroviaire.
Le port du masque sanitaire est obligatoire depuis le 24 mai et les contrevenants sont condamnés à de fortes amendes.
Selon le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, 10 050 cas de contamination ont été officiellement recensés en Algérie, dont 698 décès, depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février.
Source: France 24/Mis en : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée