« Dans l’année à venir, l’OMS s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la pandémie » a déclaré, lundi, le chef de l’Organisation mondiale de la santé,Tedros Adhanom Ghebreyesus, estimant qu’une meilleure égalité vaccinale entre les pays était essentielle pour sortir de la crise.
L’OMS prend date. L’année 2022 doit être celle « où nous mettrons fin à la pandémie » de Covid-19, a déclaré, lundi 20 décembre, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant les dirigeants à travailler de concert pour réduire les inégalités vaccinales.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a également adressé un message de prudence à l’approche des fêtes de fin d’année : « Nous en avons tous assez de cette pandémie. Nous voulons tous passer du temps avec nos familles », mais pour mieux les protéger et se protéger soi-même, « cela signifie dans certains cas annuler un événement », a -t-il ajouté.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’ONU, à Genève (Suisse), il a recommandé aux familles et aux personnes qui souhaitent passer du temps ensemble pendant les fêtes de fin d’année d’y réfléchir à deux fois : « Un événement annulé vaut mieux qu’une vie de moins ».
Pour sa part, « dans l’année à venir, l’OMS s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la pandémie », a-t-il dit.
Meilleur accès aux vaccins dans les pays défavorisés
Alors que la 5e vague de Covid-19 frappe de plein fouet de nombreux pays et que l’apparition du variant Omicron a replongé la planète dans l’urgence, le patron de l’OMS, aujourd’hui l’un des visages les plus familiers de la lutte contre le coronavirus, a émis le souhait de mettre fin à la pandémie l’année prochaine.
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaineJe m’abonne
Il a une fois de plus plaidé en faveur d’un meilleur accès aux vaccins dans les pays défavorisés. « Si nous voulons mettre fin à la pandémie dans l’année qui vient, nous devons mettre fin à l’iniquité (vaccinale) en veillant à ce que 70 % de la population de chaque pays soit vaccinée d’ici le milieu de l’année prochaine », a affirmé Tedros Adhanom Tedros.
Il a martelé que l’OMS n’est pas opposée aux doses de rappel, mais a souligné qu’elles devaient être réservées aux personnes à risque ou ayant plus de 65 ans. Le chef de l’OMS a ainsi estimé que les pays qui administrent des doses de rappel à des adultes ou des enfants en parfaite santé feraient mieux d’essayer de partager ces doses ou de convaincre les personnes non vaccinées de franchir le pas.
« Nous sommes confrontés à un autre hiver très dur, mais nous pensons aussi que nous pouvons y arriver en étant solidaires », a-t-il insisté.
Source: France 24/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée