Réunie dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, l’opposition soudanaise tente d’unifier ses positions suite à des divergences apparues après la signature d’un accord, mercredi 17 juillet, entre le régime militaire de Khartoum et la coalition d’opposition.
Partis politiques et mouvements armés sont réunis, ce dimanche 21 juillet, à Addis-Abeba, en Éthiopie. Selon Rabeh Mahdi, de l’Alliance pour la liberté et le changement, il faut atténuer les différences au sein de cette coalition qui regroupe la société civile et les partis d’opposition. En milieu de semaine, certains membres de la coalition avaient rejeté l’accord – notamment des groupes armés du Darfour – qui estiment que des questions clés n’ont pas été abordées.
« Les négociations se poursuivent entre les différents membres de l’Alliance pour la liberté et le changement. L’objectif est d’aplanir les différences », explique Rabeh Mahdi. « Le premier point de désaccord concerne la structure de cette coalition. Des commissions ont été formées pour y travailler. »
« Le second point concerne les questions de paix que certains membres veulent voir inclus dans l’accord qui a été conclu [mercredi] avec la junte militaire ces derniers jours », ajoute Rabeh Mahdi. Pour les groupes armés, un accord sur un retour à la paix est prioritaire et doit précéder la formation d’un gouvernement. Les autres membres de l’alliance ne partagent pas cet avis et pensent que la situation exige la formation d’un gouvernement dès que possible. Mais les discussions avancent et on devrait trouver un accord dans les vingt-quatre heures. »
Source: RFI/Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée