Un million de doses ont été livrées, ce lundi, ce qui va permettre au pays le plus touché du continent par l’épidémie de lancer sa campagne de vaccination. Celle-ci ne commencera pas avant deux semaines, selon les autorités, qui prévoient de vacciner en priorité le personnel de santé, puis d’ici la fin de l’année au moins 67% de la population. Dans la soirée, le chef de l’État a pris la parole et s’est dit soulagé.
« L’arrivée du vaccin procure un grand espoir », a déclaré lundi soir le président Cyril Ramaphosa. Depuis décembre, le pays fait face à une accélération de l’épidémie avec l’apparition d’un nouveau variant, suspecté d’être plus contagieux. Et le nombre de décès a presque atteint les 45 000 morts.
Dans la soirée, le chef de l’État s’est voulu positif. L’arrivée de ces vaccins va donner le signal d’une campagne de vaccination de masse qui devrait démarrer d’ici deux semaines, a-t-il indiqué. Deuxième bonne nouvelle annoncée par Cyril Ramaphosa : le nombre de contaminations quotidiennes est retombé ces sept derniers jours. Ce qui indique que le pic de la deuxième vague a été dépassé.
Assouplissement des restrictions
Le chef de l’État en a profité pour annoncer un assouplissement des mesures pour lutter contre l’épidémie, notamment un allègement du couvre-feu, une réouverture des églises et des espaces publics : « Les espaces publics tels que les plages, les étangs, les rivières, les parcs, et les piscines rouvriront, avec un protocole sanitaire strict. L’interdiction sur la vente d’alcool sera allégée. »
Le chef de l’État a toutefois précisé que le vaccin contre le Covid ne serait pas obligatoire. C’est une réponse à une frange de la population – notamment dans les townships – qui s’est montrée opposée à la vaccination. Selon un sondage effectué il y a deux semaines, 15% des Sud-Africains indiquent qu’ils ne se feront pas vacciner.
Source: RFI Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée