Le principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a annoncé accepter le dialogue offert par le président Abdelmadjid Tebboune. Dans son discours d’entrée en fonction le 19 décembre, le nouveau chef de l’État avait appelé à tourner la page des divergences.
« Notre devoir national est de donner au nouveau président la chance de réussir, sa réussite est dans l’intérêt de l’Algérie et de l’ensemble des Algériens ». C’est par ces mots que le leader du MSP, Abdelrrazak Makri a annoncé ce lundi participer au dialogue lancé par le nouveau président.
Le parti était dans un premier temps resté sur la réserve et avait rappelé que les offres de dialogue n’avaient bien souvent aucune suite.
Le MSP est actuellement la principale force d’opposition au Parlement. Le parti islamiste, proche des Frères musulmans, avait d’abord participé à la coalition présidentielle de l’ancien président Bouteflika, avant de rompre les liens en 2012.
Durant les élections du 12 décembre, le mouvement avait refusé de participer. Le MSP n’avait apporté son soutien à aucun autre candidat. Il avait déclaré que « les préalables requis, notamment la transparence de l’élection et la satisfaction des revendications du Hirak, n’étaient pas réunis. »
Lundi, après avoir annoncé accepter de participer au dialogue, Abdelrrazak Makri a précisé que son parti n’avait pas été consulté pour la formation du gouvernement.
Source :Rfi Afrique /Lhi-tshiess Makaya-exaucée