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La Cour d’appel de Paris condamne ce lundi Teodorin Obbiang à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende, dans l’affaire des « biens mal acquis ».
Reconnu « coupable de blanchiment et de corruption » dans l’affaire de « biens mal acquis », Teodorin Obiang écope d’une peine alourdie ce lundi. Après deux mois de procès, la Cour d’appel de Paris le condamne à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende et la confiscation de tous ses biens, pour s’être frauduleusement bâti un patrimoine en France. Dans la sentence prononcée en première instance en octobre 2017, cette amende était pourtant assortie du sursis.
Mandat d’arrêt international
Fils du président et vice-président de Guinée équatoriale, il est désormais visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice française.
En attendant que la justice mette la main sur Teodorin Obiang, ses avocats continuent de s’opposer au fait que la justice française se prononce sur cette affaire. Du côté des ONG, c’est la restitution à l’Etat équato-guinéen des « biens mal acquis » qui fait débat et inquiète, car elles estiment que ces biens seraient à nouveau à la disposition du vice-président.
Source: Afrique La Tribune /Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée