Les Britanniques, sortis de l’Union européenne, doivent négocier désormais des contrats commerciaux avec de nombreux pays. C’est le cas avec le Kenya notamment, pour qui le Royaume-Uni est l’un des plus importants partenaires commerciaux. Thé, fleurs et légumes kényans sont principalement exportés vers Londres. Pour préserver ces échanges, les deux pays ont conclu, début décembre, un accord bilatéral.
Limiter un maximum les effets du Brexit sur les échanges commerciaux entre Londres et Nairobi, c’est l’objectif du récent accord signé entre les deux pays tout juste avant le Brexit. Un texte qui garantit les mêmes conditions avantageuses pour l’import-export que le prévoyait l’accord signé entre le Kenya et l’Union européenne, à savoir, l’exonération des taxes d’importation et le libre accès sans quota au marché britannique pour les produits kenyans.
« On n’était pas tellement inquiets, nous expliqueIsabelle Spindler est productrice de roses kényanes non loin de Nairobi. Le Royaume-Uni fait partie de ses clients. Pour l’instant, personne n’a intérêt à ne pas importer des fleurs du Kenya. Nous, on ne voit pas tellement de changement. Ils ont prix l’accord Union européenne – Kenya et ils ont remplacé « Union européenne » par « Royaume-Uni ». À mon avis, le comportement de la livre britannique pourrait avoir un impact sur les volumes, si elle s’affaiblit ou si elle se renforce. »
Dans un avenir proche, d’autres pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est pourrait rejoindre l’accord. C’est en tous les cas le souhait des Britanniques. Le texte pourra être renégocié tous les cinq ans.
Source: Le Rfi Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée