Les forces de défense et de sécurité burkinabè se réorganisent pour mieux faire face aux attaques des groupes armés. Une nouvelle stratégie de la sécurité nationale sera bientôt mise en œuvre, selon le général de brigade Aimé Barthelemy Simporé, ministre délégué à la Défense.
Réorganisation des forces sur le terrain, redécoupage territorial et occupation des zones sous menace, les nouvelles autorités en charge de la défense et la sécurité veulent souscrire et endiguer les attaques jihadistes au Burkina Faso.
Malgré les énormes pertes civiles et militaires de ces dernières semaines, le général Aimé Barthelemy Simporé salue le travail de ses hommes sur le terrain. Il annonce un grand chantier sur le plan sécuritaire pour plus d’efficacité sur le terrain.
Nous étions dans une posture du temps de paix, pendant longtemps, avec une articulation qui prévoyait juste des régions militaires comme réservoirs de forces. Et bientôt, nous allons amorcer une nouvelle réorganisation pour être le plus proche possible de notre mission opérationnelle. Nous allons donc construire un système de formation qui soit la plus complète possible. Nous allons beaucoup plus former ici, pour avoir un système complet.
Le maillage sécuritaire comprendra également la construction de brigades de gendarmerie et de commissariats, surtout dans les régions encore non infestée par les groupes armés, mais où la menace est présente, comme l’explique Maxime Koné, le ministre à la Sécurité.
La partie Grand Ouest de notre pays, y compris les Cascades, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest, donnent aujourd’hui des signaux qui sont inquiétants. Et donc il s’agira pour nous de faire de l’anticipation dans ces espaces, pour nous positionner avant qu’elles ne basculent.
Cette nouvelle stratégie de la sécuritaire nationale prendra en compte le volet diplomatique, afin que les actions entre le Burkina Faso et ses partenaires soient mieux coordonnées selon le ministre de la sécurité
Source: RFI Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée