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Attention: la nouvelle mise à jour du service de messagerie WhatsApp prévoit un partage de données avec sa maison-mère Facebook à partir du 8 février 2021.
Vous avez peut-être déjà vu ce message apparaître sur votre application WhatsApp ces derniers jours… et vous l’avez peut-être déjà validé par réflexe ? La nouvelle mise à jour du service de messagerie prévoit un partage de données avec sa maison-mère Facebook à partir du 8 février 2021. Cette nouvelle politique de confidentialité déplait aux utilisateurs et ce sont d’autres applications de messagerie qui se frottent les mains.
Quitter WhatsApp
Record de téléchargements, ces derniers jours, pour les applications Signal et Telegram. Les utilisateurs du monde entier sont nombreux à vouloir quitter WhatsApp après l’annonce de nouvelles conditions d’utilisation.
À partir du 8 février en effet, le service de messagerie le plus populaire au monde, avec deux milliards d’utilisateurs à son actif, partagera les données de ses abonnés avec les autres services du groupe Facebook. Ceux qui ne valident pas la mise à jour verront leur compte supprimé.
Pour Israël Guebo, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le directeur de l’Institut africain des médias, à Abidjan, a décidé de ne pas valider les nouvelles conditions d’utilisation.
“WhatsApp me force la main pour accepter sa mise à jour, donc je vais sur Telegram. C’est ma façon de protester.”
Sept ans de réflexion
WhatsApp avait bâti sa réputation sur la protection des données. Lors du rachat de l’entreprise par Facebook, en 2014, le service avait promis qu’il ne partagerait pas d’informations de ses utilisateurs avec la maison-mère. Une promesse qui aura tenu sept ans.
Face au tollé provoqué par son annonce, WhatsApp a tenté de rassurer sa communauté. Le service de messagerie assure que sa nouvelle politique “n’affecte en aucune façon la confidentialité des messages échangés avec vos amis et votre famille”.
Le contenu des conversations devrait donc rester secret. En revanche, des informations comme le numéro de téléphone des utilisateurs, leur nom et leur adresse IP seront, elles, bel et bien partagées.
Source : Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée