Les principaux partis politiques de l’opposition ont annoncé y participer malgré les doutes et les tensions apparus dernièrement. Patrick Achi a donc ouvert une nouvelle session de discussion ce jeudi 20 janvier 2022.
Peu après la reprise du dialogue politique le 16 décembre dernier, la sortie du procureur Richard Adou, mettant en cause plusieurs responsables de l’opposition dans les violences liées à l’élection controversée d’Alassane Ouatarra pour un troisième mandat, avait suscité un malaise. Dans une déclaration commune, le PDCI et le PPA-CI déclaraient se poser des questions sur « la sincérité du dialogue politique initié par le gouvernement ».
Les représentants de ces principaux partis ont cependant annoncé qu’ils participeraient aujourd’hui à la reprise du dialogue. Ce mercredi, le gouvernement a d’ailleurs annoncé qu’« aucun parti n’a informé le gouvernement d’une éventuelle absence ». Ce matin, la presse n’était pas conviée à l’ouverture des discussions, il faudra donc attendre un peu pour savoir s’ils étaient effectivement autour de la table : RHDP, FPI, PDCI et PPA-CI notamment.
Au programme ce jeudi, la présentation des TDR retenus par le gouvernement, autrement dit les « Thèmes de références », ou sujet de discussions. Ils sont nombreux et pourraient conduire à un certain nombre de blocages tant les divergences sont importantes entre le gouvernement et l’opposition.
Si les partis d’opposition n’ont pas encore communiqué avec précisions sur ces TDR, il est probable qu’ils demandent notamment une réforme en profondeur de la Commission électorale et de la loi électorale, voire l’adoption d’une nouvelle Constitution. C’est en tout cas officiellement le souhait de Simone Gbagbo. Elle l’a annoncé hier lors d’une conférence de presse. Simone Gbagbo qui par ailleurs regrette de pas avoir été conviée au dialogue politique, en tant que représentante de son nouveau « Mouvement pour les générations capables ».
Source: RFI Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée