Journée de réflexion, ce samedi 17 juillet, pour les habitants de Sao Tomé et Principe, cet archipel au large du Gabon. Ils se préparent à choisir, dimanche, leur nouveau président. La campagne s’est achevée vendredi. Dix-neuf candidats sont en lice.
La campagne présidentielle s’est déroulée dans un climat de paix et de tranquillité, a estimé le président de la Commission électorale nationale, Fernando Maquengo, qui a tout de même déploré les comportements des candidats qui n’ont pas respecté les consignes sanitaires liées à la pandémie de coronavirus.
Dix-neuf candidats sont en lice pour la présidence de la République, un record. Les analystes estiment que la fonction de chef de l’Etat est banalisée par ce nombre élevé de candidatures.
Cette élection se tient dans un contexte de crise économique et sociale, et les autorités ont dû demander l’aide financière de la communauté internationale pour pouvoir l’organiser. La corruption massive, dénoncée par la société civile et par le président de la République lui-même, est la cause principale de cette crise.
Cette semaine, au moment de la fête nationale, le président Evaristo De Carvalho – qui ne brigue pas de second mandat – a alerté sur le phénomène de l’achat de conscience politique, ce qu’on appelle ici « le bain », qui menace, selon lui, la démocratie de Sao-Tomé-et-Principe.
La Commission électorale nationale a garanti que la justice serait saisie en cas de fraude électorale.
Source : RFI Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée