En RCA, au lendemain de l’assaut des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), certains Centrafricains estiment que la Minusca ne protège pas suffisamment les populations.
Un calme précaire règne toujours à Bangui, au lendemain de l’assaut des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Celle-ci est composée de six des principaux groupes armés qui contrôlent deux tiers du territoire national.
L’attaque, qui a été repoussée par les forces armées centrafricaines et leurs alliés, a occasionné la mort d’un Casque bleu de l’Onu et d’une dizaine d’assaillants.
Le secrétaire général de l’ONU, et le Conseil de sécurité, dans une déclaration unanime, ont condamné « fermement » les attaques menées par les rebelles.
Au cours d’une réunion à huis clos sur la Centrafrique à la demande de la France, Antonio Guterres a également appelé « toutes les parties à mettre fin à la violence et à engager un dialogue constructif ».
Sécurité renforcée
Par ailleurs, le gouvernement a avancé le couvre-feu de deux heures. Désormais, celui-ci court de 17h à 4h TU.
La force de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a pris des dispositions pour renforcer la protection de la capitale Bangui, pour, espère-t-elle, éviter des infiltrations des rebelles de la CPC.
Mais une partie des Centrafricains estiment que la Minusca ne protège pas suffisamment les populations. Des critiques que relativise Kag Sanoussi, le président de l’Institut international pour la gestion des conflits (IIGC), qui rappelle que la Minusca dispose d’un mandat pour combattre.
Source: Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée