La Minusca et ses partenaires s’activent pour des élections calmes en Centrafrique. Ils ont ouvert des discussions individuelles avec tous les candidats à l’élection présidentielle.
L’objectif de la Minusca est d’obtenir des candidats à l’élection présidentielle, l’engagement d’une bonne conduite pendant les élections groupées du 27 décembre 2020. Mais, certains candidats conditionnent la signature du code de bonne conduite à une concertation préalable au sein de leur base politique.
Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca est confiant sur cette démarche inclue dans le mandat de l’ONU en Centrafrique. Cliquez sur l’image ci-dessous pour l’écouter au micro de Jean-Fernand Koena.
Le scrutin de décembre fait craindre un retour des violences dans un pays contrôlé aux deux tiers par les groupes armés, et ravagé par la guerre civile depuis qu’une coalition de rebelles à dominante musulmane, la Séléka, a renversé le régime du président François Bozizé en 2013.
Depuis son exil, ce dernier était accusé, notamment par l’ONU, d’avoir organisé une contre-insurrection menée par des milices essentiellement chrétiennes et animistes, les anti-balaka.
Les combats entre groupes armés issus ou non de ces deux mouvances, ont baissé d’intensité depuis 2018, mais les milices continuent de perpétrer des crimes contre les civils, malgré un accord de paix signé en 2019 et la présence de Casques bleus de l’ONU.
Source: Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée