L’ancien international, qui a terminé sa carrière en 2018 à Chelsea, a détaillé « sa vision » pour le foot ivoirien, en difficulté depuis la victoire des Eléphants à la CAN 2015.
L’ancien attaquant international Didier Drogba a laissé clairement entendre, jeudi 12 septembre, qu’il souhaitait se porter candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), expliquant sa « vision nationale ».
Questionné sur ce sujet lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires à Abidjan, l’ex-capitaine des Elephants ivoiriens a confié que son ancien club de Chelsea lui avait proposé de revenir comme entraîneur.
Mais être « entraîneur ne m’intéresse pas ». « Je suis un leader, ma vision est plus grande que le simple rôle d’entraîneur. Un entraîneur a un impact sur un club. Moi l’impact que je veux avoir, c’est sur une nation », a-t-il affirmé. « Je veux qu’on repense le football avec une vision nationale pour (le) développer ». « Les moyens sont là, il y a le talent, il y a le potentiel, il est sous-exploité », a déclaré l’ancien héros de Chelsea, retraité depuis fin 2018.
« En Côte d’Ivoire, il y a des personnes très compétentes qui peuvent m’accompagner sur ce projet », a-t-il ajouté en réponse à une question sur son manque d’expérience comme sélectionneur. Didier Drogba avait déjà fait part de son « intérêt » pour la présidence de la FIF en août.
Résultats décevants
L’élection à la présidence de la FIF est prévue en fin d’année. Augustin Sidy Diallo, en poste depuis 2011, termine son dernier mandat. Le football ivoirien est dans l’impasse depuis son sacre à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015, avec des résultats décevants depuis.
Didier Drogba est par ailleurs devenu, en juillet, collaborateur du président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad.
Questionné sur une potentielle ambition politique, à l’instar de l’ex-footballeur George Weah devenu président du Liberia, Didier Drogba a souri et décliné, mais non sans une certaine ambiguïté. « Non, vraiment, aujourd’hui, ça ne fait pas partie de ma vision, de mon plan », a-t-il dit, ajoutant : « On n’a pas besoin d’être chef d’Etat pour aider au développement de son pays. »
Les Eléphants ivoiriens ont été éliminés de l’édition 2019 de la CAN dès les quarts de finale, par l’Algérie, futur vainqueur.
Ils avaient été sortis dès le premier tour à la CAN 2017 et n’étaient pas parvenus à se qualifier pour le Mondial 2018, après avoir participé aux trois précédentes éditions (2006, 2010, 2014).
Source: Le Monde Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée