La septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, la TICAD 7, se tiendra du 28 au 30 août à Yokohama. sous le thème : « faire progresser le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation ». L’empire du soleil levant a été le premier à inaugurer des rencontres de haut niveau au fort accent économique avec l’Afrique en 1993, en collaboration avec les Nations unies et la Banque mondiale. C’était donc il y a 26 ans, au moment où le continent attirait moins les investisseurs et où le Japon était la deuxième économie du monde. Aujourd’hui, les promesses d’investissements en Afrique affluent de toute part.
Alors que les investisseurs du monde scrutent depuis quelques années avec intérêt le dynamisme économique de l’Afrique, le gouvernement japonais n’a commencé à encourager son secteur privé à investir sur le continent le moins développé qu’il y a trois ans, lors de la TICAD 6 qui s’est tenue à Nairobi au Kenya. Tokyo a annoncé à cette occasion 30 milliards de dollars d’investissement pour une période de trois ans. Des financements qui étaient prévus avant la fin de l’année dernière. La totalité de ces fonds promis a-t-elle été investie ?
« Nous ne nous contentons pas d’annoncer des engagements mais nous veillons à ce que nos engagements soient réalisés. Nous sommes actuellement en train de dresser le bilan définitif en la matière en vue de la prochaine TICAD. À ce stade, je dirais qu’il est fort probable que la quasi totalité des objectifs ait été atteinte pour la TICAD 6 », assure Yoshihiro Higuchi, chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon à Paris.
Le problème des sommes annoncées lors des grands forums pour l’Afrique, c’est qu’il n’y a pas d’évaluation des montants effectivement débloqués et de leur l’efficacité, entre les 60 milliards de dollars annoncés par la Chine l’année dernière et les 60 milliards de dollars par les États-Unis.
Source: RFI/Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée