C’est ce que lui avait proposé début décembre le principal syndicat de Tunisie afin de trouver des solutions à la situation économique et sociale difficile. Objectif : réunir tous les partis politiques et la société civile.
Depuis le début du mois de décembre, l’Union général tunisienne du travail (UGTT) maintenait la pression sur le gouvernement et réclamait la tenue de ce dialogue national afin de trouver une issue aux crises politiques économiques et sociales qui secouent le pays.
Le président Tunisien s’est donc finalement entretenu hier avec le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, entrevue durant laquelle il a approuvé l’organisation de ce dialogue « pour corriger le processus de la révolution qui a été dévié », précise la présidence dans un communiqué.
Toujours selon la présidence, Kaïs Saïed a exigé la participation « des représentants de jeunes de toutes les régions de la République » dans ce dialogue. Si pour l’heure aucune date n’a été fixée pour la tenue de ce dialogue national, une réunion de travail aura lieu dans les prochains jours afin d’en discuter les détails.
Ce n’est pas la première fois que l’UGTT est aux rendez vous de l’histoire tunisienne. En 1956, elle avait participé à la lutte pour l’indépendance, puis joué un rôle clé lors de la transition politique post-révolution de 2011 – un rôle qui lui avait valu d’obtenir en 2015 le prix Nobel de la paix aux côtés des autres acteurs de la transition.
Source : Rfi Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée