Le Soudan a appelé à la reprise des pourparlers avec l’Égypte et l’Éthiopie sur le barrage hydroélectrique géant du Nil Bleu après l’échec d’un effort de médiation dirigé par les États-Unis au début de cette année.
Les trois pays sont en désaccord sur le remplissage et l’exploitation du barrage du Grand Ethiopian Renaissance (GERD) de 4 milliards de dollars, en construction près de la frontière éthiopienne avec le Soudan sur le Nil bleu, qui se jette dans le Nil.
Le ministre soudanais de l’irrigation a invité lundi ses homologues égyptien et éthiopien à reprendre les négociations numériquement mardi « afin de parvenir à un accord global et satisfaisant qui réponde aux intérêts des trois pays ».
Le barrage est la pièce maîtresse de la tentative de l’Éthiopie de devenir le plus grand exportateur d’électricité d’Afrique, mais a suscité des inquiétudes au Caire que les approvisionnements déjà rares de l’Égypte en eaux du Nil, dont sa population de plus de 100 millions d’habitants dépend presque entièrement, seraient encore plus limités.
Le Soudan, l’Éthiopie et l’Égypte devaient signer un accord à Washington sur le remplissage et l’exploitation du barrage en février, mais l’Éthiopie a ignoré la réunion et seule l’Égypte a paraphé l’accord.
Source: Reuters Afrique/Mis en : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée