Une vingtaine de soldats tchadiens ont péri mercredi (04.08) à la suite d’une attaque de la secte islamiste Boko Haram. Ce bilan reste encore provisoire. L’offensive s’est produite dans la région du lac Tchad, près de la frontière avec le Cameroun.
Toujours au Sahel, au Burkina Faso, trente personnes, dont quinze soldats, ont été tuées ce mercredi dans des attaques de djihadistes présumés dans le nord du pays.
« La mort des soldats rappelle les défis sécuritaires auxquels nous sommes toujours confrontés dans une partie de nos frontières. Le lourd tribut que nous payons dans cette guerre asymétrique est amer mais il ne sera pas vain. Nous ferons capituler l’hydre terroriste », a affirmé Mahamat Idriss Déby, président du Conseil militaire de transition tchadien, sur son compte Twitter.
C’est lui qui a pris le pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby Itno en avril dernier, officiellement lors de combats contre des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).
Pour l’analyste Mahamadou Sawadogo, un ancien gendarme burkinabè et spécialiste de l’extrémisme violent dans le Sahel, la disparition d’Idriss Déby pourrait être l’une des causes de cette incursion meurtrière contre les soldats tchadiens.
Source : Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée