Khartoum souhaite être retiré de la liste américaine des États soutenant le terrorisme, mais selon la presse américaine et émiratis, Washington souhaite que le Soudan suive les Émirats arabes unis et normalise ses relations avec l’État hébreu.
Une délégation soudanaise était lundi 21 septembre à Abu Dhabi pour rencontrer des émissaires américains et émiratis. Selon le site américain Al-Monitor, le 21 septembre, les États-Unis ont imposé une nouvelle condition préalable à la sortie du Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme : une normalisation officielle de ses relations avec Israël.
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a demandé au Premier ministre Abdallah Hamdok d’appeler directement son homologue israélien pour l’en informer.
Lors de sa tournée au Moyen-Orient le mois dernier, Pompéo avait formulé cette même demande et la réponse de Khartoum avait été « qu’un gouvernement de transition n’a pas la prérogative pour prendre une telle décision. »
Il y eut ensuite deux coups de fil de Pompeo à Hamdok et la normalisation des relations entre Bahreïn et les Émirats arabes unis d’un côté et Israël de l’autre.
La presse soudanaise évoque, elle, une division au sein du gouvernement à propos de cette question. En plus de la sortie du Soudan de la liste noire, Washington a promis une aide économique de 5 milliards de dollars à Khartoum si la proposition américaine était acceptée.
Source: Rfi Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée