Les individus contrevenant à l’accord de paix de 2015 peuvent être visés par différentes mesures, dont des interdictions de voyage.
A l’unanimité, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé pour un an, jeudi 29 août, son régime général de sanctions qui peuvent être imposées aux individus contrevenant à l’accord de paix de 2015 au Mali. « Ceux qui continuent d’entraver la mise en œuvre de l’accord de paix feront face à des sanctions », a averti l’ambassadrice adjointe de la France à l’ONU, Anne Gueguen, dont le pays a rédigé la résolution.
En juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU avait ajouté cinq noms à sa liste de Maliens sanctionnés par des interdictions de voyage, dont un parlementaire local et un homme d’affaires. Trois Maliens avaient été sanctionnés par la même mesure en décembre. « Ces sanctions ont permis de faire évoluer le comportement de certains au Mali. Elles ont également favorisé des progrès dans la mise en œuvre de l’accord de paix », a ajouté Anne Gueguen.
Le régime de sanctions de l’ONU pour le Mali a été instauré en 2017. Depuis, le Conseil de sécurité a manifesté à plusieurs reprises son impatience devant l’absence de progrès dans la pacification du pays. Six ans après le début d’une intervention militaire française contre les groupes djihadistes qui avaient mis sous leur coupe le nord du Mali en 2012, les attaques de groupes liés à Al-Qaïda ou à l’organisation Etat islamique (EI) se poursuivent, auxquelles se mêlent des conflits intercommunautaires, en particulier dans le centre du pays.
Source: Le Monde Afrique/Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée