Les élections législatives à l’île Maurice ont été fixées au 7 novembre, a annoncé dans une déclaration à la radio nationale dimanche le Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, qui a par la même occasion demandé au président de l’Assemblée de dissoudre cette dernière.
Les élections législatives accoucheront d’une Assemblée de 70 députés ayant un mandat de 5 ans et devront mener à la formation d’une coalition majoritaire de plusieurs partis -sauf si un parti obtient à lui seul la majorité et décide de gouverner seul-, qui nommera le Premier ministre.
Les élections précédentes, en décembre 2014, avaient mené à la formation de la coalition Lepep (Le peuple en créole), emmenée par le Mouvement socialiste militant (MSM) du Premier ministre.
L’actuel chef de gouvernement, Pravind Jugnauth, avait succédé en 2017 à son père Anerood Jugnauth, un cacique de la vie politique mauricienne qui avait démissionné à l’âge de 86 ans. L’opposition avait à l’époque réclamé la tenue de nouvelles élections, mais l’Assemblée a finalement été au terme de son mandat. « Je remercie la population de nous avoir fait confiance lors des élections organisées en décembre 2014 », a déclaré le Premier ministre Pravind Jugnauth, au moment d’annoncer la date des élections, ainsi que la date limite pour les inscriptions des candidats, le 22 octobre.
« Devoir accompli »
« C’est avec un sens du devoir accompli que je me présente devant la population de la République pour l’informer qu’aujourd’hui, selon les provisions de notre Constitution, j’ai demandé au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté.
L’île Maurice a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne en 1968. Son économie est basée sur le tourisme, les services financiers et les exportations de sucre et de textiles.
L’île Maurice a un président, mais ses fonctions sont largement symboliques.
Source: Jeune Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-exaucée