Le convoi militaire français qui était bloqué depuis plus d’une semaine au Burkina Faso est arrivé vendredi 26 novembre au Niger. Le président Mohamed Bazoum a profité de l’occasion pour saluer l’engagement des soldats français au Sahel lors d’un point de presse.
Tout en saluant la bonne coopération militaire entre le Niger et ses cinq partenaires dans la guerre contre le terrorisme, le président Mohamed Bazoum a particulièrement salué l’engagement de la France au Sahel : « De tous les pays qui sont engagés à nos côtés dans la lutte contre le terrorisme, la France est le pays qui consent le plus de sacrifices. Ce sont 53 jeunes Français qui sont morts au Mali, rappelle le président. J’ai entendu des gens dire que si les Français sont là et que les problèmes ne sont pas réglés, c’est que ce sont eux qui sont à la base. Et si les Français s’en vont, vous êtes sûrs que ces armées-là, qui ont leur devoir aujourd’hui, elles seront en mesure de faire face à cette situation ? Non ! Moi, je suis sûr que le jour où les Français plieront bagage à Gao, ce sera le chaos ! Les gens de Gao le savent de toute façon ».
Une campagne contre la France, selon le président Bazoum
C’est sans ambages et en toute responsabilité que le président Mohamed Bazoum s’insurge, selon lui, contre les campagnes de lynchage de la France et de son armée au Sahel : « Je suis totalement désolé de la campagne qui est menée contre eux. Je veux que les Français soient forts, parce qu’ils ont, avec cet espace du Sahel, une histoire singulière… »
À ce jour, douze bataillons des Forces spéciales nigériennes ont été formés par le Canada, les États-Unis d’Amérique, la France, la Belgique et l’Allemagne.
Source: RFI Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée