Nucléaire : l’engouement africain aiguise les appétits

Centrale nucléaire

Alors qu’une dizaine de pays africains projettent de se tourner vers le nucléaire civil et ont annoncé leur intention de se doter d’une centrale, la Chine et la Russie se positionnent sur le marché.

Le continent possède 20 % des réserves mondiales d’uranium. Mais le nucléaire civil représente moins de 2 % de sa production énergétique. Potentielle solution pour pallier le déficit d’électricité de l’Afrique, l’énergie atomique séduit de plus en plus. Une dizaine d’États ont déjà annoncé leur intention de se doter d’une centrale. Pour les puissances étrangères, cet engouement est un enjeu commercial de taille et l’occasion d’asseoir un peu plus leur influence sur le continent. Alors que la Chine et la Russie multiplient les projets, les États-Unis tentent de rentrer dans la course.

Derrière les projets, la bataille sino-russe

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L’exemple russe en Égypte

C’est la Russie, via l’entreprise Rosatom, qui construira la deuxième centrale du continent, à El Dabaa. Elle la livrera «clés en main» : combustible, construction, exploitation et gestion des déchets. Cet exemple illustre la stratégie russe en Afrique.

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Des ressources en uranium convoitées

Une bonne affaire ?

L’Agence internationale de l’énergie n’est pas aussi optimiste que les pays africains. Selon elle, la part de nucléaire dans la production énergétique du continent ne va pas beaucoup augmenter dans les années à venir. En cause, son coût de production, moins compétitif que le renouvelable, mais aussi l’instabilité politique et le contexte sécuritaire tendu des pays intéressés.

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Un engagement dans la durée

Dix pays africains ont clairement indiqué leur intention de se doter d’une centrale nucléaire en participant aux missions encadrées par l’AIEA destinées à évaluer l’état de leurs infrastructures respectives. Mais la route est encore longue…

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Source: Jeune Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

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Tribune d'Afrique

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