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En RDC, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme. La barre des 100 cas détectés d’Ebola a été franchie dans la province de l’Equateur, dans l’ouest du pays, et ce moins de 100 jours après la déclaration de l’épidémie.
Quarante trois morts ont été enregistrés dans la province de l’Équateur, qui a déjà été frappée par une épidémie d’Ebola en 2018. « Ce qui nous inquiète aujourd’hui, c’est que nous avons 11 zones de santé affectées alors que la précédente épidémie dans la même province s’est terminée sur trois zones de santé affectées », explique Mory Keita le responsable pour l’OMS des incidents Ebola à Mbandaka.
« Cette dispersion fait que nous avons beaucoup de défis logistique parce que, pour se déployer dans des zones de santé très éloignées, sans routes, il faut prendre des bateaux ou bien prendre l’hélicoptère, cela rend l’opération très difficile », poursuit-il.
Plus que le nombre de cas, c’est leur propagation sur le territoire qui est inquiétante. « C’est la dispersion des cas qui nous inquiète, mais pas le nombre de cas en tant que tels parce qu’il faut rappeler que la particularité de cette épidémie, c’est qu’elle a débuté au niveau d’une grande ville à Mbandaka, contrairement à celle de 2018 où l’épidémie avait commencé dans une zone rurale ».
Le responsable pour l’OMS des incidents Ebola à Mbandaka ajoute que « le flux des mouvements des grandes villes vers les milieux ruraux est très intense parce qu’il y a un fonds de commerce pour aller chercher des marchandises à ce niveau-là, tandis que le mouvement des milieux ruraux vers le centre urbain est un tout petit peu limité ».
Source : Rfi Afrique /Mis en ligne :Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée