L’allié et ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est poursuivi pour détournement de près de 50 millions de dollars alloués à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers.
Le vent tourne peut-être en faveur de Vital Kamerhe. Progressivement, il a pu remporter plusieurs rounds dans cette bataille juridique très médiatisée en RDC.
Condamné en avril 2020 à 20 ans de prison, il avait vu sa peine réduite en appel à 13 ans de servitude pénale. Non satisfait, Vital Kamerhe avait alors décidé d’attaquer l’arrêt de la cour d’appel de Kinshasa devant la Cour de cassation. Parallèlement, il avait pu obtenir, en décembre dernier, une liberté provisoire et une autorisation d’aller se faire soigner en France.
La décision de la Cour de cassation ce lundi s’ajoute donc à cette série de bonnes nouvelles pour celui qui était le bras droit de Félix Tshisekedi entre 2018 et 2019.
Selon la Cour, le juge de la Cour d’appel avait « violé le droit de la défense » de Vital Kamerhe. Selon elle, « l’affaire n’était pas en état » d’être jugée. Les compteurs sont donc remis à zéro. Le dossier est renvoyé devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe et de nouveaux juges seront désignés.
Les avocats de Vital Kamerhe se montrent confiants, clament toujours son innocence et espèrent son acquittement.
Source: RFI Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée