Mercredi 12 juin, l’Asadho et la Fondation Bill Clinton pour la paix ont appelé à une marche en faveur de la libération des condamnés dans l’affaire de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila. Après un parcours de plus ou moins 700 mètres, la marche a été dispersée par la police, au motif qu’elle risquait de se confondre à des manifestations des militants de l’UDPS qui avaient créé du désordre au Parlement.
Parmi les manifestants, les familles des condamnés dans le procès de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Madame Eddy Kapend s’adresse au chef de l’État. « Nous implorons, nous voulons vraiment implorer la grâce du chef de l’État pour les libérer parce qu’ils sont arrêtés injustement, et nous nous souffrons, nous sommes des victimes de cette ignoble injustice. Nous demandons au chef de l’État, monsieur Félix Tshisekedi, de libérer nos maris », nous explique t-elle.
Franck Irung Kapend avait sept ans au moment de l’arrestation de son père Eddy Kapend. « Je pense que ça fait une douleur qu’on ne peut pas décrire, grandir sans un père c’est très difficile, surtout que c’est une circonstance qui est causée par une injustice », déclare le jeune homme.
Pour maître Jean-Claude Katende, président de l’Asadho, Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, même l’intervention d’ institutions internationales n’a pas été été prise en compte. « La recommandation a été faite à la RDC de libérer monsieur Eddy Kapend et ses compagnons, mais le régime de l’ancien président Kabila n’avait pas obéi à cette recommandation », nous explique-t-il.
L’Asadho et la Fondation Bill Clinton pour la Paix promettent une autre marche d’ici une quinzaine de jours.
Source: RFI/Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée