L’audience est reprogrammée pour le 18 septembre. Une fois de plus, des raisons de procédure ont été évoquées.
Pour la troisième fois, la procédure n’a pas été respectée. Toutes les parties n’ont pas été pas notifiées de l’audience.
Cette situation ne pouvait pas permettre au juge d’aborder avec les avocats l’examen sur le fond. Un délai supplémentaire a donc été accordé pour permettre au greffier de corriger le problème.
Les avocats de Vital Kamerhe se disent déçus et constatent que « le greffier n’a pas été à la hauteur ». Ils proposent que ce dernier soit assisté par un autre juriste pour éviter d’autres couacs éventuels.
Pour sa part, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi clame toujours son innocence. Sa défense a même introduit une nouvelle demande de liberté provisoire. En dépit de huit précédents échecs, les avocats de Vital Kamerhe espèrent que cette fois-ci sera la bonne. Ils ont ajouté à la requête le dossier médical qui prouve, selon eux, que l’état de santé de leur client se détériore.
L’UNC, le parti de Kamerhe, parle d’une « justice à deux vitesses ». Le parti appelle Félix Tshisekedi à veiller « au bon fonctionnement de la justice et à s’impliquer personnellement pour que Vital Kamerhe puisse bénéficier d’un procès équitable ».
Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe avait été condamné en première instance, le 20 juin dernier, à vingt ans de travaux forcés, outre des peines accessoires, dont l’interdiction d’accéder à tout mandat public, pendant les dix années qui suivront la fin de sa peine de privation de liberté.
Source: Rfi Afrique /Mis en ligne :Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée