Au Tchad, les consultations des groupes politico-militaires sont terminées. Les membres du comité technique en charge des discussions ont rencontré à Paris et au Caire des représentants des groupes rebelles et politiques d’opposition.
Les consultations parisiennes se sont achevées hier vendredi, dans l’après-midi. Dix-huit groupes y ont participé, acceptant finalement de prendre part au dialogue national.
Des discussions préliminaires entre les autorités et les groupes politico-militaires doivent néanmoins se tenir d’abord. Et d’autres conditions ont été posées, nous rapporte Allamine Bourma Treye, membre du comité technique en charge des discussions et chef de la commission venue à Paris, au micro de Gaëlle Laleix de la rédaction Afrique.
« La première, c’est celle de l’amnistie générale pour les politico-militaires condamnés, la restitution des biens confisqués… Il y a la question de la libération des prisonniers politiques, y compris les prisonniers de guerre… Il y a la question de la trêve, donc il faut un cessez-le-feu pour permettre la sérénité des débats futurs.
Et bien d’autres questions, parmi lesquelles le parrainage de ce dialogue national inclusif par la communauté internationale : à savoir, l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies et l’Union européenne.
Il n’y a pas de conditions qui sont insurmontables. Il y a des choses pour lesquelles nous avons commencé à travailler, par exemple, la restitution des biens saisis, confisqués, à une commission qui a été mise en place et qui travaille d’arrache-pied pour restituer les biens… Pour la question de l’amnistie, on avance dans ce sens-là ».
Les autorités tchadiennes ont lancé officiellement lundi 18 octobre deux missions de consultation à Paris et au Caire. Les membres du comité technique spécial, présidé par l’ancien président du Tchad Goukouni Weddeye, en charge des discussions avec les groupes politico-militaires ont rencontré dans ces deux capitales des représentants des groupes rebelles et politiques d’opposition. Il s’agit de les amener à participer au dialogue national prévu en novembre, qui se veut inclusif.
Source: RFI Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée