La même tendance a été observée dans les IDE qui ont reculé de 23,5 % durant les neuf premiers mois de cette année.
Sur les neuf premiers mois de cette année, les investissements étrangers en Tunisie ont reculé de 26,4% par rapport à l’exercice 2019, pour une enveloppe de 1 506,6 millions de dinars, a révélé lundi l’Agence de promotion des investisseurs étrangers (FIPA.
En devises, ces investissements étrangers se sont contractés, à fin septembre 2020, à 531,3 millions de dollars et à 473 millions d’euros. Pour ce qui est des investissements de portefeuille, le bilan de la FIPA pour les neuf premiers mois fait état d’une baisse de 68,1% par rapport à la même période de l’année 2019, soit 47,7 millions de dinars, contre près de 150 millions de dinars, en 2019 (1 dinar vaut 0,36 dollar).
Même scénario du côté des investissements directs étrangers(IDE) où la baisse est de l’ordre de 23,2% à environ 1.459 millions de dinars, contre près de 1 900 millions de dinars, en 2019.
Cette baisse, explique la FIPA, a impliqué la quasi-majorité des secteurs, en raison de la rétrogradation de l’activité économique outre les effets liés à la propagation de la pandémie du COVID-19.
A noter que le flux des investissements étrangers dans le domaine de l’énergie a diminué de 23,5%, à 601,7 millions de dinars, résultant de la baisse du prix du baril de pétrole à l’international.
De leur côté, les investissements dans le secteur des industries manufacturières ont diminué passant de 969,7 millions de dinars, à la fin du troisième trimestre de l’année 2019, à 778,5 millions de dinars, à fin septembre 2020. De même, les investissements dans le secteur de service ont baissé de 47,7%.
Les IDE sont répartis sur 41,2% pour les énergies 53,4% pour les industries manufacturières, 4,6% pour les services et 0,8% pour l’agriculture.
D’après les chiffres de la FIPA, le flux des IDE, hors énergie, arrêté jusqu’à la fin de septembre 2020, a favorisé la réalisation de 404 transactions d’investissement pour une valeur globale de 857,2 millions de dinars, d’où un potentiel de générer 7 000 nouveaux emplois.
Source : La Tribune Afrique/ Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée