L’ancien secrétaire d’État, Habib Jemli, proposé vendredi par le mouvement Ennahda pour former le prochain gouvernement, disposera de deux mois pour constituer une coalition issue d’un Parlement émietté.
Arrivé en tête des élections législatives en Tunisie, le parti d’inspiration islamiste Ennahda a proposé, vendredi 15 novembre, le nom de Habib Jemli pour former le prochain gouvernement.
« Ennahda a proposé Habib Jemli pour le poste de chef du gouvernement », a indiqué à l’AFP Imed Khemiri, porte-parole de ce mouvement, alors qu’Ennahda avait jusqu’à vendredi pour annoncer le nom de la figure choisie pour former un exécutif.
Deux jours auparavant, le chef historique de Ennahda, Rached Ghannouchi, avait déjà été élu président du Parlement.
« Aucune appartenance politique »
Habib Jemli a été secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture de 2011 à 2014, dans les deux gouvernements de Hamadi Jebali et Ali Larayedh, du mouvement Ennahda. Ingénieur agricole de formation, l’ancien secrétaire d’État âgé de 60 ans précise dans son CV qu’il n’a « aucune appartenance politique ».
Ce dernier doit désormais être formellement chargé par le président de République Kaïs Saied, universitaire sans parti élu le 13 octobre dernier, de former un gouvernement.
À partir de ce moment, il aura un mois, renouvelable une fois, pour mener à bien cette tâche. Le gouvernement devra ensuite être approuvé par une majorité de députés.
Passé ce délai, à défaut de majorité, le président tunisien pourra proposer un autre chef de gouvernement.
Source: France 24/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée