Tunisie : le président Béji Caïd Essebsi est décédé

A handout picture provided by the Tunisian Presidency Press Service on August 13, 2018 shows Tunisian President Beji Caid Essebsi delivering a speech after a meeting with members of the Individual Freedoms and Equality Committee (COLIBE), in Tunis. Tunisia’s President Beji Caid Essebsi announced plans to submit a draft bill to parliament equalising inheritance rights between men and women. The proposal to equalise inheritances is among the most hotly debated of a raft of proposed social reforms, guided by a commission the president set up a year ago. / AFP PHOTO / TUNISIAN PRESIDENCY AND AFP PHOTO / Abdelfattah BELAÏD / === RESTRICTED TO EDITORIAL USE – MANDATORY CREDIT « AFP PHOTO / HO / PRESIDENCY PRESS SERVICE  » – NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS – DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS ===

La présidence a annoncé ce jeudi le décès du président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi. Il avait été hospitalisé mercredi soir.

Le président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi est décédé ce jeudi à l’âge de 92 ans, a annoncé la présidence en milieu de matinée. Il est mort à 10 h 25, ce jeudi matin, à l’hôpital militaire de Tunis, selon le communiqué.

Il avait été hospitalisé mercredi soir, sans que les soins prodigués ne parviennent à améliorer son état de santé. En début de matinée, avant que l’information ne soit officiellement confirmée, Hafedh Caïd Essebsi, fils du président défunt, avait publié sur sa page Facebook une simple photo de ce dernier, faisant un signe d’au revoir de la main, sans commentaire.

« Grave malaise » en juin

Le 27 juin dernier, le chef de l’État tunisien avait été hospitalisé en urgence à l’hôpital militaire de Tunis suite à un « grave malaise ».

Son hospitalisation avait un temps laissé planer le doute quant à la convocation à temps du corps électoral.

Les délais avaient finalement été respectés, Caïd Essebsi ayant signé vendredi 5 juillet – soit un jour avant la date butoir – , le décret appelant les électeurs tunisiens aux urnes pour les scrutins législatifs du 6 octobre et présidentiel du 17 novembre.

Lors de son premier entretien avec Béji Caïd Essebsi (BCE) après son hospitalisationle chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait abordé avec lui la question de la vacance du pouvoir, afin de négocier les termes de son retrait. « Compromis, oui, mais compromission, jamais », aurait alors déclaré BCE, selon ses proches, avant de mettre fin à la rencontre, refusant de négocier plus avant la vacance proposée par le chef du gouvernement.

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Source: Jeune Afrique/Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

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