Un juge sud-africain a rejeté mercredi la demande de l’ancien président Jacob Zuma de faire appel d’une décision antérieure rejetant sa tentative de faire annuler l’affaire par le procureur dans son procès pour corruption dans le cadre d’un accord sur les armes pour parti pris présumé.
Le jugement signifie que le procès de Zuma se poursuivra le 11 avril.
« La demande d’autorisation d’appel et toutes les demandes connexes … sont toutes rejetées », a déclaré le juge de la Haute Cour de Pietermaritzburg, Piet Koen, devant le tribunal. « Le procès pénal va se poursuivre », a-t-il ajouté.
Zuma, évincé de la tête de l’État en 2018 après neuf ans au pouvoir, a plaidé non coupable d’accusations de corruption, de blanchiment d’argent et de racket dans une affaire de longue date concernant un accord sur les armes de 2 milliards de dollars dans les années 1990.
Zuma a affirmé qu’il était victime d’une chasse aux sorcières politique orchestrée par des alliés du président Cyril Ramaphosa, une accusation que Ramaphosa a niée.
« Il n’est pas au pouvoir du président – et cela ne devrait pas être au pouvoir du président – d’engager des poursuites pénales contre qui que ce soit », a déclaré Ramaphosa au Parlement mercredi, répondant à l’accusation du camp de Zuma.
L’année dernière, Zuma a été condamné à 15 mois de prison pour avoir défié un ordre de participer à une enquête sur la corruption. Il a été libéré sur parole médicale, mais un tribunal a par la suite décidé qu’il devait retourner en prison. Zuma a fait appel de cette décision.
Source: Reuters Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée