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Un tribunal sud-africain a rejeté vendredi l’appel de l’ancien président Jacob Zuma, qui cherchait à empêcher les poursuites pour corruption sous l’accusation de corruption pour un montant de 2 milliards de dollars d’armes.
La décision ouvre la voie à la tenue du procès tant attendu de Zuma en février 2020.
Zuma, qui occupait son poste de 2009 à 2018, avait déjà demandé la suspension permanente des poursuites pour 18 chefs d’accusation de fraude, de racket et de blanchiment d’argent dans le cadre d’un accord sur les armes conclu avec la société de défense française Thales dans les années 1990.
À la mi-octobre, la Haute Cour de Pietermaritzburg a rejeté une demande de suspension définitive des poursuites intentée par Zuma et Thales. Zuma a interjeté appel de cette décision, mais vendredi, le tribunal a annulé son appel.
Zuma est accusé d’avoir accepté 500 000 rands (34 000 dollars) par an de la part de Thales en 1999, en échange de la protection de la société contre une enquête sur la transaction. Il rejette les accusations en tant que « chasse aux sorcières » à caractère politique contre lui.
Thales, connu sous le nom de Thompson-CSF en 1999, a déclaré qu’il n’avait connaissance d’aucune infraction de la part de ses employés en ce qui concerne l’attribution des contrats.
L’autorité nationale chargée des poursuites avait initialement porté les accusations contre Zuma il ya dix ans, mais les avait mises de côté peu de temps avant que Zuma ne se présente à la présidence avec succès en 2009. À la suite d’appels et de pressions exercées par les partis de l’opposition, le NPA a rétabli les accusations en mars 2018.
Source: Reuters Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée