Au moins 214 personnes ont péri mi-janvier lors en moins de trois jours de violences dans les deux Etats du Darfour, une vaste région meurtrie par des années de conflit.
Les violences au Darfour auraient fait mi-janvier, 214 morts en moins de trois jours d’affrontements.
Les autorités parlent d’ffrontements entre tribus rivales mais cette thèse est réfutée par des organisations de défense des droits de l’homme.
« Des résidents et bénévoles du Croissant-Rouge soudanais déploient de gros efforts pour retrouver des personnes portées disparues durant les violences », d’après un communiqué du Comité central des médecins soudanais.
Le conflit au Darfour a éclaté en 2003 entre les forces du régime de l’ex-président Omar el-Béchir, destitué en avril 2019 sous la pression de la rue, et des membres de minorités ethniques s’estimant marginalisées.
Mais la chute d’Omar el-Béchir n’a pas mis fin aux violences en dépit de la bonne volonté affichée par les nouvelles autorités.
« Les affrontements au Darfour ne sont pas le résultat d’un conflit entre tribus rivales », estime Jacky Mamou, président de l’organisation Collectif urgence Darfour.
Source : Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée