Dans un communiqué, Donald Trump a annoncé ce mercredi sa décision de prolonger une nouvelle fois les sanctions des États-Unis contre le Zimbabwe. Une centaine de ses ressortissants et entités juridiques sont concernés. Et cette décision ne va pas arranger les relations entre les deux pays.
Le président américain justifie sa décision par le manque de volonté des autorités zimbabwéennes à mener des réformes pour sortir le pays de la crise. Donald Trump évoque également « des meurtres extrajudiciaires et viols commis par les forces de sécurité de [ce pays] ». Des accusations très mal accueillies ce jeudi matin par Harare qui se dit consterné et les juge infondées.
Ça fait maintenant presque vingt ans que les États-Unis maintiennent ces sanctions. Elles ont été mises en place en 2003, en réponse à la répression sanglante infligée aux opposants. Elles concernent une centaine de personnes et entités juridiques zimbabwéennes. Sur la liste, on retrouve par exemple, l’actuel président Emmerson Mnangagwa, Grace Mugabe l’épouse de feu Robert Mugabe, ou encore diverses entreprises, qu’elles soient publiques ou privées.
Ces sanctions ne sont pas sans conséquence. Le Zimbabwe est englué dans une crise économique interminable. Le pays subit l’hyperinflation, des coupures d’électricité généralisées et des pénuries de produits de base. Pour sortir de cette situation, les autorités de Harare mettent en avant cette nécessité de la levée de ces sanctions, ce qui lui permettrait effectivement de bénéficier d’investissements étrangers.
Source: RFI Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée